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Rétrospective Rosine Mbakam au Forum des images (Paris)

Un état du monde 2024
  • Rétrospective Rosine Mbakam au Forum des images (Paris)
Genre : Cycle de cinéma | Paris

Du dimanche 28 au mardi 30 janvier 2024

Horaires : 00:00
Pays principal concerné : Rubrique : Cinéma/tv

Forum des Images (Forum des Halles, Paris); toutes les projections auront lieu en présence de la réalisatrice :

dimanche 28 janvier à 20h - LES PRIERES DE DELPHINE (2021)
lundi 29 janvier à 15h30 - CHEZ JOLIE COIFFURE (2016)
mardi 30 janvier à 17h - LES DEUX VISAGES D'UNE FEMME BAMILEKE (2016)
mardi 30 janvier à 19h30 - MAMBAR PIERRETTE (2023)

Hommage aux portraits de femmes filmées par Rosine Mbakam, dont les récits de vie pourtant difficiles s'enchâssent dans la force et le calme des gestes quotidiens, sous le regard attentif et précis d'une cinéaste qui ne cesse d'interroger les dispositifs filmiques du documentaire comme de la fiction.

"Je viens du documentaire et je respecte ce que je trouve. J'ai juste regardé le réel, et le réel m'a restitué ce que je voulais" explique la réalisatrice camerounaise résidente en Belgique à propos de Mambar Pierrette, sélectionné à la Quinzaine des Cinéastes 2023. Après des études en audiovisuel au Cameroun, puis à l'INSAS à Bruxelles, elle signe plusieurs portraits (Chez Jolie Coiffure, Les Deux Visages d'une femme bamiléké, Les Prières de Delphine), avant sa première fiction Mambar Pierrette. La caméra de Rosine Mbakam filme ses personnages avec douceur et fermeté, qu'ils apparaissent dans un documentaire ou une fiction. Hors-champ, on devine le temps passé à mettre en place la confiance, l'observation attentive. "Comment j'ai accès à la réalité des gens, comment je prends place dans leur vie", se demande constamment la réalisatrice.

"Ne laisse pas dehors ton truc comme ça, Rosine !"

Le "truc", c'est la caméra de Rosine Mbakam. Nous sommes dans une galerie commerçante du Matongé, le quartier africain de Bruxelles, et Sabine, la patronne du salon Jolie Coiffure, s'inquiète de la caméra laissée sans surveillance. Dès lors, la cinéaste ne quittera pas le salon, filmant les fous rires et les inquiétudes. Le dispositif sera le même avec Delphine dans Les Prières de Delphine dont le récit de vie puissant capte toute l'attention. De même pour Mambar Pierrette, la caméra reste solidaire de Pierrette, toujours à bonne distance. Pas de complaisance, rien de spectaculaire. "Quand on filme l'Afrique, on veut tout montrer, même des choses qui n'ont rien à voir avec l'histoire" souligne la cinéaste qui se pose en effet des questions sur le pouvoir du cinéma, qu'elle interroge encore avec Les Deux Visages d'une femme bamiléké et Prisme.

En partenariat avec le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris.



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