Lili Boniche, un des symbole de la culture judéo arabe d'Algérie, s'est éteint dans la discrétion en mars 2008. Il contestait d'ailleurs l'appellation judéo arabe: "Est-ce qu'on dit d'un musulman qu'il joue de la musique islamo-arabe ? Je joue de la musique arabe, un point c'est tout".
Star des années 30 et 40 à Alger comme à Paris, redécouvert dans les années 90, il a créé un style où se mêlent les sonorités typiques de la musique populaire algéroise (flamenco, arabo-andalou, paso-doble, mambo) et de la tradition juive… Ses chansons en "francarabe" ont fait danser plusieurs générations de toutes confessions.
Les chansons de Lili Boniche le proclament haut et fort : le plus sûr moyen de tuer une culture, c'est de la confiner. Un credo que partage Salah Gaoua, qui s'est entouré de huit complices d'horizons géographiques et musicaux divers pour cet hommage inédit au crooner de la Casbah.
Après une résidence au Centre Culturel Français d'Alger du 19 au 22 septembre 2008 qui a permis à Salah Gaoua de travailler le répertoire de Lili Boniche avec des musiciens algériens et français et deux concerts présentés à Alger les 23 et 25 septembre 2008, la Comédie de Valence a accueilli Salah Gaoua pour la création de ce concert hommage.
Le spectacle est ensuite parti en tournée dans les Centres Culturels Français d'Algérie dans le courant de l'année 2009. Le voici maintenant à Paris, à la Cité !
Varoujan Fau (guitare)
Thibault Chevalier (piano)
Salah Gaoua (chant)
Caroline Cuzin-Rambaud (violon)
Amar Chaoui (percussions)
Mohamed Zami (luth)
Bazou (mandole)
Khirredine Kati (banjo, Guitares)
Mouny (choeurs)
Auditorium Philippe Dewitte Plein tarif : 10 euros - Tarif réduit : 7 euros