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Festival du Film Libanais

  • Festival du Film Libanais
Août
Pole Technologique Berytech B.P 11-7503 Riad el Solh
11072240 Beyrouth
Genre : Festival
Pays principal concerné : Rubrique : Cinéma/tv

Festival du Film Libanais

La mission du Festival du Film Libanais se présente sous deux aspects: promouvoir le cinéma libanais au Liban et encourager la production cinématographique libanaise.

Le Festival du Film Libanais, organisé par..né.à Beyrouth est un rendez-vous cinématographique annuel (sixième édition en 2006), permettant aux réalisateurs libanais de tous bords de projeter leurs oeuvres et de rencontrer leur public.

Le premier objectif de ce rendez-vous consiste, pour nous, à explorer la mémoire du Liban à travers sa mémoire cinématographique, et à partager le fruit de nos recherches avec le plus grand nombre.

Le deuxième objectif est du domaine de la découverte immédiate puisque, dans notre quête de qualité, nous nous intéressons à tous les films - quels qu'en soient les sujets, les traitements, les formats ou les supports utilisés - qui témoignent eux-mêmes de la recherche par leurs auteurs d'un language cinématographique propre.

Le troisième objectif est d'ordre social: changer les mentalités et éveiller la population à travers le cinéma.

L'organisation de notre rendez-vous cinématographique libanais annuel, gratuit, ouvert, expérimental et indépendant s'inscrit dans un contexte difficile, et nous nous contenterons d'énoncer ici les principales difficultés identifiées à ce jour.
C'est peu de dire que l'absence d'industrie cinématographique au Liban est une triste réalité, tant il est vrai qu'un pays sans cinéma, c'est un pays sans identité et un peuple sans mémoire.

Sans compter que le cinéma est également l'un des meilleurs vecteurs de diffusion d'une culture, l'un des outils de création et l'un des moyens d'expression les plus complets. Il y a donc beaucoup à faire si l'on décide de se consacrer à l'amélioration de la situation cinématographique au Liban.

Nous avons pour notre part identifié les lacunes suivantes:

La mémoire collective

Dans notre quête d'identité, il y a une tentative de compréhension, à travers le temps, l'Histoire, celle de notre cinéma et toutes les petites histoires, de ce qui est réellement arrivé à ce pays qui est le nôtre. Comprendre pour progresser. Mais le plus gros du travail sur la mémoire reste à faire, tout d'abord à travers la restauration et la conservation des archives de la Cinémathèque Nationale.

L'accès aux films

Le Liban souffre d'un manque de culture cinématographique et donc d'esprit critique, notamment parce que la majorité des films qui sont proposés aux spectateurs par les distributeurs sont de grosses productions commerciales que le public "consomme" par défaut.

L'enseignement du cinéma

La formation audiovisuelle dispensée par les universités libanaises dure longtemps et coûte souvent beaucoup d'argent, en n'offrant finalement aucune réelle spécialisation aux étudiants. Dans ce contexte, l'émergence de jeunes talents reste le fruit d'initiatives individuelles. Pour pallier à ce problème, un enseignement spécialisé dispensé par des enseignants qualifiés nous semble être une priorité.
Les infrastructures cinématographiques
Il y a, on l'a dit, une vraie lacune institutionnelle pour la production et le développement du cinéma. Il n'existe quasiment pas de véritable société de production et le ministère de la Culture a beaucoup de mal à participer au financement des films. Pourtant, les différents acteurs concernés devraient comprendre les enjeux et les véritables intérêts économiques que peut représenter une industrie cinématographique en bonne santé. Toujours est-il que les auteurs se retrouvent à chercher ailleurs l'argent qui leur permettra de réaliser leurs films, ce qui s'avère frustrant et compliqué.

L'évolution des mentalités

Il y a beaucoup à faire au Liban, pour atteindre le degré de liberté d'expression nécessaire qui permettra à chacun de préciser son identité réelle. La première étape du progrès concerne donc la censure. Car quand "par miracle" des films libanais ont réussi à se monter à l'étranger, ils ont de fortes chances de se retrouver amputés - de tout ce qui relève de la sensualité ou de la sexualité, de la violence verbale ou physique, de la prise de position religieuse ou politique - au moment de leur diffusion au Liban. Alors que tout passe, finalement, à travers les mailles de la télévision câblée ou d'Internet.

Partenaires

  • Arterial network
  • Zimbabwe : Culture Fund Of Zimbabwe Trust

Avec le soutien de