Quatre histoires qui si croisent dans un village de Mozambique.
Histoires d'un bidon d'eau, d'un puits endommagé, d'un chasseur solitaire et d'un oiseau qui dans sa cage devient une radio…
Les héros de ces histoires sont au nombre de trois : le puits, les femmes et le baobab.
Film documentaire et magique, hommage à la joie et à la persévérance des femmes qui recommencent à vivre après une longue guerre civile.
Quand la pluie ne vient pas, la guerre de l'eau commence. Prenant l'exemple d'une famille de la région de Chicorno au Mozambique, ce film montre avec force les répercussions du manque d'eau sur la vie quotidienne de la population. Les femmes qui ont, au sens propre, un rôle "porteur" dans l'approvisionnement de l'eau en zone rurale font chaque jour la queue pendant des heures pour un seau d'eau. Souvent, les pompes ne fonctionnent pas, ou les puits sont surexploités et presque à sec. Les files interminables de seaux vides sont les témoins muets de la pénurie d'eau. Les femmes sont obligées de passer la nuit près des trous de forage pour ne pas perdre leur place dans la file d'attente. Si la pompe cesse tout service, elles courent jusqu'au prochain puits pour recommencer d'attendre. A la fin du film, la mère réussit enfin à obtenir un seau d'eau. Bravant les serpents et les scorpions, elle ramène dans la nuit son seau à la maison. Pour cette fois, les membres de la famille pourront apaiser leur soif.
Dans ce film, les Mozambicains jouent leur vie quotidienne réelle, afin de faire comprendre aux spectateurs le problème de la pénurie d'eau de manière directe, sans l'intervention d'un modérateur ou d'un commentaire.
Réalisation: Licinio Azevedo, Mozambique 1996/99
Production: Ebano Multimedia
Camera: Rui Assubuij
Docufiction, xitsua/portugais, sous-titré allemand